vendredi 20 mars 2009

Les expériences du Fermilab cernent le boson de Higgs

Un article faisant le point sur les expériences du lab. Fermi
Les expériences CDF et DZero excluent une fraction importante du domaine de masse (La masse est une propriété fondamentale de la matière qui se manifeste à la fois par l'inertie des corps et leur...) possible du boson (Les bosons représentent une classe de particules qui possèdent des propriétés de symétrie particulières lors de...) de Higgs.

Le domaine de masse possible où se cache le boson de Higgs se rétrécit. Les dernières analyses de données (Dans les technologies de l'information (TI), une donnée est une description élémentaire, souvent codée, d'une chose,...) des expériences CDF et DZero, réalisées auprès de l'accélérateur Tevatron du Fermilab (1) aux États-Unis et dans lesquelles sont impliqués le CNRS/IN2P3 et le CEA/Irfu (2) , excluent désormais une partie du domaine de masse possible du boson de Higgs, déterminé par les expériences antérieures. Celles-ci contraignaient la masse du boson de Higgs à se situer entre 114 et 185 GeV/c2. Les nouveaux résultats de CDF et DZero excluent une partie de ce domaine, de 160 à 170 GeV/c2, ce qui implique que le boson de Higgs, s'il existe, a une masse qui se situe soit entre 170 et 185 GeV/c2, soit, plus probablement, entre 114 et 160 GeV/c2."

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mardi 17 mars 2009

Actualité > Le LHC : pas de faisceaux avant septembre 2009 au moins...

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Par Laurent Sacco, Futura-Sciences Bookmark and Share

C’est désormais officiel, le LHC démarrera fin septembre 2009, avec six semaines de retard sur le dernier calendrier prévu, afin de permettre une sécurité maximum pour le fonctionnement du plus grand accélérateur de particules du monde. Le retard causé par l’incident du 19 septembre, attribué à une connexion électrique défectueuse entre dipôles supraconducteurs, sera rattrapé par un fonctionnement pendant l’hiver.

L’incertitude régnait encore à la fin de l’année 2008 quant à la date du redémarrage du Grand collisionneur de hadrons, le Large Hadron Collider ou LHC en anglais. Deux plans étaient à l’étude dont le plus pessimiste, mais aussi le plus prudent à ce moment, repoussait les premières collisions à 2010.

Tout s’était pourtant bien passé le 10 septembre 2008 lors de la circulation des premiers faisceaux. Mais moins d’une dizaine de jours plus tard, une fuite d’hélium importante, provoquée par une défaillance électrique dans les connexions d’aimants dipolaires supraconducteurs du secteur 3-4, conduisait à l’arrêt temporaire du LHC alors que les premières collisions étaient prévues pour la fin du mois.

Les spéculations allaient bon train sur les causes exactes de la panne et la déception régnait dans une partie de la communauté de la physique des hautes énergies. Pas toute car, de l’autre côté de l’Atlantique, les membres du Fermilab voyaient grandir la probabilité qu’ils découvrent le boson de Higgs avant leurs collègues européens...

Les chercheurs et ingénieurs du LHC ont été confrontés à des problèmes bien plus graves lors de la mise au point et de la réalisation de cette machine extraordinaire. Ils ne tardèrent pas à analyser les causes de la défaillance et à étudier les modifications à apporter pour prévenir un accident du même genre. Un rapport du Cern expliquant exactement ce qui s’était passé le 19 septembre a d’ailleurs été publié.

Le premier janvier 2009, le nouveau directeur général du Cern, l’allemand Rolf-Dieter Heuer, succédait au français Robert Aymar. C’est un Cernois de longue date puisque entre 1984 et 1998, il avait été membre du personnel du Cern, travaillant sur le détecteur Opal du Grand collisionneur électrons-positons (LEP), dont il a de plus été porte-parole de l’expérience de 1994 à 1998.

Le nouveau DG vient de confirmer le calendrier proposé le 6 février 2009 lors d’un colloque qui s’est tenu à Chamonix. Il s’agit d’un compromis entre ceux qui attendent des résultats physiques exploitables le plus rapidement possible pour ne pas se faire doubler par les chercheurs du Tevatron et ceux qui considèrent que toutes les précautions doivent être prises pour sécuriser le LHC avant son démarrage.

Un nouveau système de protection renforcée pour les raccords des barres-bus et des aimants dipolaires sera mis en place et de nouvelles soupapes seront installées dans les circuits d'hélium liquide, permettant de réduire les dommages secondaires en cas de nouvel incident. Ces soupapes supplémentaires sur les aimants dipolaires équiperont quatre des huit secteurs du LHC. Les dipôles des quatre secteurs restants seront équipés en 2010 et, de cette manière, en cas d’incident similaire à celui du 19 septembre 2008, les dégâts seront limités et les réparations rapides."

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Le LHC redémarrera en septembre prochain

2009-02-10 16:55:00 | 150 lectures

Genève, Suisse - L'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (Cern) a confirmé hier le calendrier de redémarrage du LHC (Large hadron collider). Si ce dernier est suivi, de nouveaux faisceaux de particules parcourront le plus grand accélérateur de particules du monde dès la fin septembre 2009.

Les premières collisions auront lieu un mois plus tard, en octobre 2009. Après un court arrêt technique durant les fêtes de fin d'année, le LHC fonctionnera sans interruption jusqu’à l’automne 2010. Cette durée a été jugée suffisante pour permettre aux scientifiques de recueillir suffisamment de données afin d'effectuer leurs premières analyses. Les résultats des premières expériences devraient pour leur part être annoncés début 2010.

Selon un communiqué du Cern, tous les spécialistes techniques impliqués dans le projet ont reconnu que le nouveau calendrier est serré, mais réaliste.

'Le calendrier que nous avons à présent est sans aucun doute le meilleur pour le LHC et pour les physiciens qui attendent des données, a indiqué Rolf Heuer, directeur général du Cern. C’est un calendrier prudent, qui vise à réaliser tous les travaux nécessaires avant de redémarrer la machine, mais qui permet néanmoins d'entamer l’exploitation pour la physique cette année.'

Ce nouveau planning représente un retard de six semaines par rapport au précédent, qui prévoyait un LHC mis en froid début juillet. Ce retard s’explique par plusieurs facteurs, notamment la mise en place d’un nouveau système de protection renforcée, l’installation de nouvelles soupapes permettant de réduire les dommages secondaires en cas de nouvel incident, l’application de mesures de sécurité renforcées et des contraintes de calendrier liées au transfert et au stockage de l'hélium."

Big-bang : physique ou métaphysique ? - Libération

"Gilbert Reinisch astrophysicien à l’observatoire de la Côte d’Azur et directeur de recherches au CNRS.

Il paraît qu’à peine lancé et inauguré en grande pompe, le LHC du Cern de Genève (Large Hadron Collider) a subi quelques avatars et ne collisionne plus… Loin de s’en réjouir, peut-être est-ce là l’occasion de se poser quelques questions laissées en suspens. Et celle-ci en particulier : était-ce bien raisonnable de lancer l’humanité dans une course technologique - et donc financière -- effrénée vers… vers quoi, au juste ? Vers les tout premiers instants de l’univers ? Le mythique «big-bang» ? D’accord : mais alors, il faut annoncer clairement la couleur. Il ne s’agit plus, à ce prix (en particulier énergétique !) élevé, de physique mais, au sens littéral du préfixe, de «méta»-physique (c’est-à-dire «au-delà de» la physique). Car la physique, c’est le jeu des questions-réponses dans l’étude des lois de la nature.

Réponses théoriques face aux questions expérimentales, et vice-versa. Jeu complexe et subtil, précisément du fait de cette réciprocité. Mais jeu exaltant : tu peux expliquer sans la moindre ambiguïté ce que tu as observé ? Oui : c’est gagné ; non : tu vas te rhabiller. Et encore ! Sur le sens du mot «expliquer», les découvertes en physique atomique du siècle dernier nous ont forcés à être encore plus prudents : tu peux prédire ce qu’on va observer et c’est le bingo ; sinon… même sanction que précédemment. En effet, plus de quatre-vingts ans après sa découverte, le phénomène apparemment si simple d’un électron qui a le choix de passer dans l’une ou l’autre des fentes d’un obstacle situé sur sa route avant d’aller percuter un écran de contrôle n’est toujours pas compris… Mais il est parfaitement prédit grâce à la mécanique quantique."

lire cet article in extenso sur Liberation

La remise en route du LHC est prévue cet été < Nucléaire - Enerzine.com

La remise en route du LHC est prévue cet été < Nucléaire - Enerzine.com: "(src : Sonntag, Wikipedia)
La remise en route du LHC est prévue cet étéLe coût de réparation du Grand collisionneur de hadrons (LHC) a été estimé entre 20 et 26 millions d'euros, d'après Rolf-Dieter Heuer, le directeur-général du CERN, interviewé dans le journal Suisse Sonntag.

Le Large Hadron Collider est le plus grand accélérateur de particules au monde mis en service le 10 septembre 2008 au CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire) à la frontière franco-suisse. Il a été stoppé le 19 septembre à cause d'une connexion électrique défectueuse entre deux aimants supraconducteurs qui ont pour objectifs de guider les particules dans les 27 km du circuit de l'accélérateur.

La remise en route du LHC est prévue cet été, a confirmé M. Heuer. 'Le début des expériences aussi', a-t-il précisé. 'Si tout va bien, nous ferons dès l'été des expériences avec une énergie plus élevée que l'actuel plus puissant accélérateur du monde. Et nous en attendons des résultats.'
LHC
PARTICULE"

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lundi 16 mars 2009

Les expériences de Fermilab cernent le boson de Higgs - Communiqués et dossiers de presse - CNRS

Les expériences de Fermilab cernent le boson de Higgs - Communiqués et dossiers de presse - CNRS: "Les expériences CDF et DZero excluent une fraction importante du domaine de masse possible du boson de Higgs

Le domaine de masse possible où se cache le boson de Higgs se rétrécit. Les dernières analyses de données des expériences CDF et DZero, réalisées auprès de l'accélérateur Tevatron du Fermilab(1) aux États-Unis et dans lesquelles sont impliqués le CNRS/IN2P3 et le CEA/Irfu(2) , excluent désormais une partie du domaine de masse possible du boson de Higgs, déterminé par les expériences antérieures. Celles-ci contraignaient la masse du boson de Higgs à se situer entre 114 et 185 GeV/c2. Les nouveaux résultats de CDF et DZero excluent une partie de ce domaine, de 160 à 170 GeV/c2, ce qui implique que le boson de Higgs, s'il existe, a une masse qui se situe soit entre 170 et 185 GeV/c2, soit, plus probablement, entre 114 et 160 GeV/c2.
lire la suite sur le site du CNRS

Le boson de Higgs est la pierre angulaire de la théorie des particules élémentaires, aussi appelée Modèle standard, qui permet à ce jour d'expliquer tous les résultats microscopiques connus. Le boson de Higgs est une particule élémentaire appartenant à la famille des bosons, qui se distingue de celle des fermions, tels l'électron ou le proton, par ses propriétés rotationnelles intrinsèques (le 'spin'). Dans le Modèle standard, le boson de Higgs est nécessaire pour expliquer pourquoi la grande majorité des particules élémentaires ont une masse. Si tout le domaine de masse permis du boson de Higgs venait à être exclu, ce pourrait être une découverte encore plus importante que sa mise en évidence, puisque le Modèle standard serait mis en défaut pour la première fois depuis sa formulation, il y a quarante ans.
L'observation du boson de Higgs est aussi l'objectif principal du Large Hadron Collider (LHC) du CERN, qui prévoit de commencer à collecter des données avant la fin de cette année."